jeudi 10 décembre 2009

Je n'aime pas le « féminisme »

"Quoi?" me direz-vous? une femme qui n'aime pas le féminisme! C'est incensé!

En même temps c'est facile à dire car je ne pense pas avoir jamais été dans ma vie la victime du machisme. Je n'en ai pas été la victime dans ma carrière...ni ailleurs en fait.

La culture et le paysage politique actuels sont empreints de féminisme à outrance. Je n'aime pas ces discours parce qu'ils recèlent pour moi comme une acceptation de l'infériorité féminine...c'est difficile à expliquer mais c’est comme l’ « affirmative action ».

Je ne me retrouve pas dans les personnages et les styles de vie caricaturaux à la "Sex and the city". Je trouve tout cela bien stérile. Cela ne fait qu'alimenter une animosité à l'égard des femmes qui, tout à coup, s'affirment indépendantes jusqu'à la misandrie, veulent être supérieures aux mecs, veulent faire l'amour comme des mecs "jouir et laisser leur mec en plan alors qu'il n'a pas fini" (je relate un épisode là, on voit bien tout de même à quel point on tombe dans la caricature)

Je n'aime pas non plus les discours de celles qui mettent tous les hommes dans le même panier, affirmant que les hommes sont tous des monstres en gros, des monstres qui vont partir a cinquante ans pour des petites jeunes. Je trouve tout cela bien trop "cliché".

Mais ce courant féministe correspond à une réaction à ce qui a longtemps été un excès de la société allant a l'encontre des femmes. J’en ai très peu conscience, mais mes parents me le rappellent souvent. Il y a très peu, les femmes n’avaient pas le droit de voter ! Or tout courant réactionnaire va dans l'excès inverse. C'est une normalité sociologique et sociale de répondre à l'excès par l'excès. Espérons juste que le débat va bientôt se stabiliser pour se rééquilibrer et être moins caduque.

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